Archives mensuelles : novembre 2013

Réaction à la désignation de la tête de liste de Ste Foy Avenir

Communiqué de presse
Aujourd’hui nous ne pouvons que féliciter Monique COSSON qui vient d’être désignée pour mener la liste Sainte Foy Avenir aux municipales 2014. Elle devient ainsi une des rares candidates d’Europe Écologie (si ce n’est l’unique) dans le Rhône à être soutenue par les socialistes locaux, alors que depuis 2008, elle a entretenu la division et l’individualisme. Au regard des 4.62% (450 voix) réalisés sur la commune par le candidat écologiste aux législatives 2012, c’est pour elle un succès de bonne augure à long terme dans la perspective des élections régionales 2015.
Il faut également féliciter la section PS locale et sa secrétaire Isabelle PIOT qui se sont malgré tout bien défendu.
Mais le résultat était prévisible : Monique COSSON, conseillère régionale en exercice dispose de réseaux médiatiques, relationnels et amicaux beaucoup plus importants que sa concurrente du PS. L’élue écologiste a bénéficié du renfort du Parti de Gauche et de la société civile qui l’accompagne est qui est beaucoup composée de personnes proches de la gauche contestataire qui participe grandement à la critique du gouvernement AYRAULT.
Notre groupe de l’Alternative Pour Demain  prend donc  acte de cette information mais renouvelle son offre d’un large Rassemblement Citoyen pour construire une liste d’ouverture au-delà des partis politiques, une liste basée sur des valeurs, humanistes, progressistes et écologistes, une liste de citoyens de bonne volonté pour l’intérêt commun.
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La Marche des Républicains

La Marche des Républicains

Face aux attaques contre la République, face aux extrémismes, au racisme, à l’homophobie, marchons tous ensemble afin de raviver l’esprit républicain.

Pour une Marche Lyonnaise le 7 décembre

Communiqué de presse du 8/11/2013

Fédération du Rhône du PRG
Communiqué de presse
 
Premières décisions pour les Elections Municipales
Le 8 novembre 2013
La Fédération du Rhône du Parti Radical de Gauche réunie hier soir en Assemblée générale a pris une première série de décisions concernant plusieurs villes de l’agglomération
Une validation définitive de l’ensemble de ses candidats, dans le Rhône,  aura lieu lors de la prochaine Assemblée générale prévue le 18 novembre.
La Fédération rappelle le principe acté au Bureau national du PRG d’un accord réciproque PS/PRG selon lequel le PRG apporte un soutien systématique aux maires PS sortants.
C’est la raison pour laquelle :
 
A Rillieux,
Le PRG, prenant en compte la désignation de Renaud Gauquelin, Maire sortant, par les militants socialistes  à une écrasante majorité, lui apporte tout son soutien. Le PRG fera campagne avec confiance et détermination à ses côtés pour conserver la ville à Gauche.
A Bron,
Dans la même logique qu’à Rillieux, constatant la désignation d’Annie Guillemot, Maire sortante par les militants socialistes, le PRG lui apporte officiellement son soutien.
A Décines,
A la suite de la désignation par les militants socialistes de Jérôme Sturla, Maire sortant, le PRG lui apporte son soutien. Il souhaite que très rapidement des discussions reprennent afin que les Radicaux  qui ont toujours soutenu le Grand Stade soient présents à leur juste valeur sur la liste.
A Ste Foy Les Lyon,
Alors que les discussions sont en cours avec les autres formations de gauche, le PRG a décidé à l’unanimité de confier à Eric Pommet en qualité de tête de liste le soin de  conduire une liste de large rassemblement. dans l’optique d’une victoire enfin possible à Ste Foy.
La Présidente de la Fédération,
Sandrine Frih

C’est le monde qui est malade, Grand Coeur…

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Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne. On va rien lâcher, on va aimer, regarder derrière pour rien oublier, ni les yeux bleus ni les regards noirs.

On perdra rien, peut-être bien un peu, mais ce qu’il y a devant, c’est si grand. Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne.T’as bien le temps d’avoir le chagrin éternel. S’ils veulent pas le reconstruire le nouveau monde, on se mettra au boulot. Il faudra de l’utopie et du courage, faudra remettre les pendules à l’heure, leur dire qu’on a pas le même tic-tac, que nous, il est plutôt du côté du coeur. Fini le compte à rebours du vide, du rien dedans.

Ma gueule d’amour, mon petit pote d’azur il est des jours où je ne peux rien faire pour toi. Les conneries je les ai faites, et c’est un chagrin qui s’efface pas. Faut pas manquer beaucoup pour plus être le héros, faut pas beaucoup… Je t’jure petit frère, faut freiner à temps. Va falloir chanter l’amour, encore plus fort. Y’aura des révolutions qu’on voudra pas, et d’autres qui prennent leur temps, pourtant c’est urgent.

Où est la banque ? Il faut que je mette une bombe, une bombe désodorante, une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric qui déborde. Pas de place pour les gentils, pour les paumés de la vie. Chez ces gens-là, on aime pas, on compte.

Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne. P’tit frère, putain, on va le reconstruire ce monde ! Pour ça, Tonton, faut lui tendre la main. Tonton, il peut rien faire si t’y crois pas. Alors faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter.

On va rien lâcher. On va rester groupé. Y’a les frères, les cousines, les cousins, y a les petits de la voisines, y’a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien, des allumés qui s’enflamment pour faire les malins. Y’a la mamie qui peut pas les aider, qu’a rien appris dans les livres, mais qui sait tout de la vie. À force de ne plus croire en rien, c’est la vie qui désespère. Faut aimer pour être aimé. Faut donner pour recevoir.

Viens vers la lumière, p’tit frère. Ta vie c’est comme du gruyère, mais personne ne le dis que tu as une belle âme. Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne. On va rien lâcher. On va aimer regarder derrière pour rien oublier.

Ceci est un extrait d’un texte cosigné avec Richard Bohringer appelé « Course contre la Honte » qui paraîtra dans « Funambule, le quatrième album de Grand Corps Malade. Les deux artistes y brossent le portrait d’une société inégalitaire entrenue par l’immobilisme politique. Leurs souhaits, créer le débat et soulever les consciences.

Elections municipales : l’efficacité passe par des « candidats libres »

J’ai mis des guillemets à cet article, je ne l’ai pas écris, mais je n’en retirerais pas un mot… Il contient ce que le groupe de l’Alternative Pour Demain répète  inlassablement depuis des mois.

Je pense malgré tout qu’il y a entre les lignes quelques nuances  a apporter, vous le verrez quand vous saurez qui a écrit l’article ! Je ne pense pas partager totalement avec lui les mêmes valeurs, mais nous avons en commun d’avoir entendu ce que les média nomme « l’opinion publique » mais dont on oublie trop souvent que, derrière ce terme éculé, il y a des hommes et des femmes qui aspirent très  justement à  » un mieux vivre. »

« A quelques mois des élections municipales, dans un contexte national de plus en plus confus, nous devons nous interroger sur le sens des élections à venir et sur la contribution que chacun peut y apporter. C’est un enjeu de taille dans notre pays dont l’essentiel de la richesse réside dans les territoires.

C’est la raison pour laquelle, alors que près de 80% des Français disent ne plus faire confiance aux partis politiques, nous ne pouvons plus nous contenter d’aborder ce scrutin en considérant les « étiquettes » comme le marqueur essentiel de nos votes ; nous devons faire preuve de plus de discernement et aller au-delà d’une lecture partisane des enjeux politiques. Car, si nous voulons bâtir une nouvelle perspective de confiance et redonner un sens à l’action politique, il sera de plus en plus nécessaire de progresser vers la prise en compte des seuls critères qui fondent l’engagement politique : les valeurs, le projet et les compétences au service de nos territoires et de la France.

Aussi, nous pouvons nous inquiéter de la prise en main des élections locales par les partis politiques : une investiture nationale a-t-elle un sens quand il s’agit d’abord de mobiliser des compétences  pour développer nos villages, nos villes ou nos métropoles ? Sommes-nous certains que le mot « rassemblement » a une signification quand on agrège sur une liste des hommes et des femmes, sélectionnés par des partis dont les leaders ne cessent de se disputer des postes ? Ne sommes-nous pas en train d’implanter dans nos territoires les scories de la vie politique nationale au prétexte d’étendre le pouvoir de ceux qui ont fait de la politique un métier ? Alors que les partis sont en crise, les investitures ne mettent elles pas nos villes en situation de devenir des espaces d’affrontement plutôt que des territoires de projet ?

Le renouveau que chacun d’entre nous appelle de ses vœux passe par les responsabilités que chaque citoyen est prêt à prendre dans cette nouvelle approche de la politique. Si nous ne nous interrogeons pas sur notre contribution à l’avenir des territoires au sein desquels nous vivons, alors nous ne pourrons plus nous indigner de la dégradation de la situation économique et du climat social.  Que ce soit comme candidat, comme supporter actif ou comme simple soutien, c’est notre audace, notre implication et notre courage qui permettront de faire émerger des démarches audacieuses et innovantes inspirées par le développement des territoires et la quête du bien commun plutôt que par des calculs politiciens tendus vers la prise du pouvoir.

Privilégions le pouvoir d’agir. Ayons enfin le courage de nous libérer des étiquettes et d’encourager des « candidats libres » : libres de s’engager par rapport à ce qu’ils peuvent apporter à leur territoire plutôt que des avantages que la politique peut leur apporter ; libres de proposer à nos concitoyens des projets concrets, ancrés sur les valeurs auxquelles ils croient, plutôt que sur des slogans creux ou des promesses jamais tenues ; libres de fédérer des talents autour de leur programme plutôt que d’organiser un casting à partir d’ambitions personnelles ou de coalitions improbables entre les partis ; libres de choisir les compétences dont la collectivité a besoin plutôt que de satisfaire des candidats poussés par les états-majors parisiens ; libres de construire une perspective d’avenir plutôt que d’assurer à n’importe quel prix les prochaines échéances  …

Si nous n’engageons pas cet élan de liberté alors la France continuera à s’enfoncer dans une crise de confiance, l’engagement politique perdra progressivement toute sa signification et nos territoires seront de plus en plus les otages de combats politiques, au détriment des rassemblements nécessaires pour construire l’avenir.

Les élections municipales sont une excellente occasion de réinitialiser le logiciel politique et d’inscrire nos engagements dans ce principe de subsidiarité qui a fait la réussite de notre pays. Alors, passons de la critique à la mobilisation, ne laissons pas les partis politiques décider à notre place quel candidat est le meilleur pour gérer nos villes et nos villages.

Rassemblons autour des projets et des compétences, faisons le pari de la liberté pour que vive la démocratie locale. »

Jean Christophe Fromantin Député UDI de Neuilly/Seine