Sans vouloir entrer dans des considérations techniques, j’ai estimé le budget 2013, sommes toutes logique, cohérent. Il a été préparé par des agents compétents que j’ai félicité et remercié pour l’excellent travail réalisé tout au long de l’année, dans des délais remarquables et avec des marges de manœuvres des plus étroites. Ce budget n’est pas déraisonnable, il s’appuie sur une certaine vision des choses mais c’est uniquement la vision portée par l’équipe municipale. C’est pourquoi j’ai tenu à répéter que les propositions budgétaires présentées le 7 février au conseil municipal, n’étaient que la traduction des seuls choix de l’équipe municipale et des propres méthodes de gouvernance du maire. Ce ne sont pas les miennes ! J’ai déploré que le budget ne soit construit que sur les chiffres de l’économie internationale et non pas sur les nécessités quotidiennes des fidésiens. Dans notre groupe, nous sommes plus préoccupés par les demandes et les besoins de nos concitoyens que par les enjeux de la politique nationale. Nous, élus de sensibilité humaniste et progressiste, nous voulons une démocratie plus ouverte, plus participative. Je souhaiterai voir une plus grande participation des citoyens mais surtout, j’affirme que nous leur devons une plus grande écoute, une plus grande considération que celle qui leur est réservée aujourd’hui.
Jamais une proposition de l’opposition n’a été débattue en conseil ! Les commissions sont verrouillées par l’exécutif et si il vient à en sortir elles sont recalées en commission administrative et n’arrivent pas en Conseil. Le débat est confisqué et les élus qui ne sont pas dans le groupe majoritaire, (39% n’étant qu’une majorité toute relative) n’ont pas voix au chapitre.
Cette façon de gérer, souvent pratiquée, n’est pas la mienne. Je préfère l’écoute, la confrontation d’idées et le débat public. C’est pourquoi, je refuse que le conseil municipal ne soit qu’une chambre d’enregistrement de décisions qui ont été prises ailleurs et je ne veux pas valider les moyens qui sont mis en face de ces décisions. Donc cette année je n’ai pas voté le budget. En 2014, je ferai de même, après ? Je verrai…